On l’appelle Gino mais il s’appelle Franck Perez. Son premier établissement à Marie-Galante, c’est la pizzeria en face du port de Grand-Bourg, qui s’appelle chez Gino. Mais en réalité, c’était déjà le nom avant que lui et sa femme, Nathalie, ne rachètent le lieu en 2015. C’était un certain Patrick qui possédait la pizzéria donc toujours pas de Gino à l’horizon. Gino, c’était apparemment un ami de Patrick, mort dans un accident de voiture. Rien à voir.
Eh bien, voir Franck Perez dans la rue et parler avec Franck Perez, c’est un peu comme cette histoire de Gino. On croit le connaître, on l’appelle amicalement Gino, mais finalement c’est pas lui Gino, et lui il n’a pas non plus connu de Gino. Mais derrière tout ça, un personnage plein d‘humanité, de tatouages et d’humour qui a travaillé 14 ans à Saint-Martin, a fréquenté Saint-Barth, fait deux ans à Los Angeles dans un restaurant casher alors qu’il n’est pas Juif, ce presque Pied noir Algérien né en France, d’origine espagnole. On l’a rencontré au Namasté lundi 21 février, un jour de repos pour toute l’équipe. Nos échanges sont entrecoupés de passages de clients qui espéraient trouver le lieu ouvert. Ambiance et INTERVIEW.
PLAN DU PODCAST :
- 0’01 Mais c’est qui Gino ?
- 5 mn 25 : Les Caraïbes, c’est quand même mieux que Bordeaux hein…
- 7’10: La clientèle de chez Gino « Je ne voulais pas d’un restaurant que blanc ». Des plats à tarifs préférentiels pour certains publics. Table ouverte pour certains SDF
- 10’34 C’est quoi tes tatouages ? « Vous êtes le diable »
- 12’45 Je loue, je paie pour exercer mais on ne va pas acheter, on va finir nos jours en Espagne
- 14’ 45 Chef dans le restaurant religieux juif de l’un des frères Marciano, co-fondateur de Guess à Los Angeles, portier au Louis XIV (un article du Los Angeles Times datant de 1997 sur le Louis XIV ) et sa rencontre avec Nathalie, sa femme et partenaire en affaires.