Depuis 2014, le chiffre d’affaires de la distillerie a doublé passant de 2,2 millions d’euros à environ 4,2 millions en 2021. C’est peut-être en partie grâce à ce type de rendez-vous annuel qui muscle la notoriété de la marque et met la lumière sur les nouveaux produits et les nouveaux usages. Cadeaux d’exception faits aux invités, stands dédiés à la découverte, vente éphémère de bouteilles collectors. Ambiance en Vidéo (Foufougong NIGHT: c’est notre section Soirée, sorties de Foufougong)
Lundi 28 novembre, la soirée Bielle commence à 18h30. Cet événement rassemble les clients, collectionneurs passionnés, les restaurateurs, planteurs, et acheteurs divers. Le but : faire connaître les nouveaux produits et la gamme actuelle ainsi que les différents usages. Malgré un temps pluvieux qui n’a pas épargné Durocher, dans la campagne grand-bourgeoise en début de soirée, qui a sans doute douché quelques ardeurs, 150 personnes se sont rendues à l’invitation de la distillerie à la 7ème édition. Sobrement nommée ainsi, c’est le seul événement de ce type organisé à Marie-Galante. Pensée sur le modèle d’un cocktail dînatoire, tout le monde est libre de se faufiler devant tous les stands qui mettent à l’honneur les cocktails, les vieux, les nouveaux rhums. Jérôme Thiéry, le directeur en explique la genèse : « c’est Carol Samson, la commerciale de la marque à l’époque qui nous faisait remonter que les clients se plaignaient de ne pas avoir d’informations sur nos produits ». Un déficit que la marque a décidé de combler en proposant un rendez-vous festif mais surtout d’affaires. À noter tout de même qu’auparavant Bielle conviait sur un carton tous les accompagnateurs d’une personne invitée mais maintenant ce nombre a été réduit à deux personnes par carton. Un recentrage assumé par la marque mais qui n’a pas fait que des heureux.
Stands de démonstration
C’est toute l’équipe de la distillerie qui se retrouve mobilisée. Au stand des rhums vieux, on rejoint Shirley Védrine, opératrice en vieillissement qui renseigne les clients. Un peu plus loin, un autre stand, cette fois de mixologie, permet de marier les rhums avec du jus de bilimbi, de l’Ordinaire, du sirop de sucre de canne fait maison ou encore du sirop de chadek. « Le tout fait maison », répète Clémentine Phéron assistée de Christelle Darin, qui inaugurait ce soir là son cocktail Soley Ka sur une base de rhum blanc.
Des collectionneurs venus parfois de l’hexagone
En arrivant, on pouvait inscrire son nom sur des bulletins pour être tirés au sort afin de participer à la vente éphémère des collectors. Un rendez-vous de collectionneurs dont certains sont venus de l’hexagone nous précise Jérôme Thiéry. « Et l’an prochain, on pense en inviter d’encore plus loin », dit-il. Parmi les ventes, une bouteille dépasse les 600 euros devant une foule de passionnés qui se plaignent ardemment quand il n’y en a plus dans une ambiance de Wall Street du rhum. Cette soirée n’est sans doute pas la seule cause des résultats boostés de la marque mais y participe sans aucun doute.
