Aux Galets, depuis plusieurs jours, les restes de ce cétacé sont devenus un objet de curiosité qui attire des badauds sur cette partie de façade Atlantique marie-galantaise, encore sauvage.
Il pourrait s’agir d’un globicéphale tropical mais de plus amples observations seront nécessaires afin de déterminer ce qu’est cet animal de 5m environ, échoué sur le sable. Un baleineau ? Un grand dauphin ?
Ballotée par les flots, la carcasse semble bien arrimée à la plage. Il ne reste qu’une colonne vertébrale qu’on croirait directement empruntée à un Muséum d’Histoire Naturelle. De la chair, il en reste encore un peu mais la peau, elle, finit de partir en lambeaux. Une odeur de décomposition est perceptible sur le site quand on se place dans le sens du vent. Certains se sont déjà visiblement servis sur la dépouille puisqu’on peut voir des entailles sur le crâne et des bouts de chair ont été coupés. Ce qui ressemble à deux grosses dents intriguent et sèment le doute. Selon un observateur connaisseur, il pourrait s’agir de coquillages. « Elle a dû passer un bout de temps dans l’eau avant d’échouer. D’habitude, ces carcasses coulent avant d’atteindre le rivage», indique cette même source.
Les mystères du cadavre de cétacé
Certains se demandent également comment cet animal a pu arriver là alors qu’il y a des récifs. D’autres pensent voir des traces d’attaques de requin. D’autres encore pensent plutôt à une hélice de bateau qui aurait pu avoir raison de l’animal. Vous l’aurez compris, pour le moment, aucune thèse officielle ne supplante ces pensées et théories formulées par les curieux. En tout cas, de mémoire d’habitant et d’habitué des lieux, le fait serait rare sur cette plage. Les services de l’ONF ont été alertés et la dépouille devrait être retirée.