À 28 ans, Jérôme revient des JO d’hiver de Pékin, regonflé à bloc. Avec ses coéquipiers de l’équipe nationale de bobsleigh à 4, en février dernier, ils ont fini 19è. C’est le premier Marie-Galantais à participer à des Jeux d’hiver. Pourtant, pas un coup de fil d’un élu marie-galantais. Jérôme Laporal a choisi de ne pas laisser glisser cette fois. Dans un podcast cash, il choisit de parler à coeur ouvert de la situation à Marie-Galante. Derrière la carte postale, il parle de son quartier, Trianon, sans eau courante, ni électricité, ni même de ramassage d’ordures ménagères. Alors qu’il est vacances, il enchaîne les interviews, répond aux sollicitations pour intervenir dans les lycées, les collèges, pour rencontrer la population et promouvoir le sport et les rêves. Témoignage d’un athlète qui n’a pas manqué de souffle pour parler de ce qu’il avait sur le coeur et qui a l’impression que le sport est relégué. Pourtant, il en est persuadé c’est une façon de rattraper des jeunes marie-galantais qui commencent à céder aux sirènes de la ghetto life.
Le Podcast Foufougong permet de donner de la place à un témoignage sans faux-semblant et toujours dans une ambiance décontractée car tourné dans un établissement de restauration locale. Ici, nous sommes au Carré Rose sur le 2e pont à Grand-Bourg. Les passants nous interrompent agréablement et nous sommes au coeur de l’ambiance marie-galantaise.
PLAN DU PODCAST
L’INTRO arrivée au Carré Rose au 2è pont à Grand-Bourg
Sébastien et Olga nous voient arriver avec surprise pour réaliser le Podcast mais Sébastien reconnaît Jérôme immédiatement. Avec curiosité sportive, Sébastien lui pose des questions sur son parcours jusqu’à l’équipe de France.
2’20 Confidences sur l’absence d’aide et de soutien de la mairie de Grand-Bourg, sa commune natale « Je suis en colère. Personne ne m’a aidé pendant ma préparation en juillet ».
4’31 Son entraînement à Marie-Galante pour les JO d’hiver en juillet 2021 avec des sacs de sable, une Twingo de collection et un chariot fabriqué par un artisan local.
6’19 Le manque de reconnaissance le choque.
7’02 Un mec simple qui allait à l’école en mika, une éducation simple dépourvue de tout jeu d’apparences Une famille modeste mais riche de valeurs.
A Trianon, une zone rurale en périphérie de Grand-Bourg, le fief de sa famille, il n’y a pas d’eau courante, pas d’électricité de ville, pas de ramassage d’ordures ménagères.
10’36 : Direction l’hexagone. A 17 ans, dans un foyer de jeunes travailleurs
Ambiance : nous sommes dans un beachbar donc ambiance beachbar
qui contraste avec le récit de son arrivée en France hexagonale. Encore mineur, il se retrouve dans un foyer de jeunes travailleurs.
14’25 Son projet de retour aux Antilles
Créer une Académie à Marie-Galante
15’40 La jeunesse change à Marie-Galante, l’oisiveté et la drogue. Le sport peut changer cela…