Découvrir une perle rose de lambi alors qu’on cuisine, c’est un peu comme gagner le gros lot! Une jeune marie-galantaise a ainsi découvert une perle dans un lambi qu’elle préparait. C’est la deuxième fois en six ans qu’une perle est découverte dans un mollusque acheté sur l’île.
Samedi 22 octobre, 14h30, Kishna est en train de nettoyer des lambis achetés la veille chez un pêcheur local quand elle note tout d’abord la présence de beaucoup de sable. Ce qui lui met tout de suite la puce à l’oreille car elle sait que c’est ainsi que se forment les perles dans les mollusques. Le sable déclenche ce type de réactions, même si c’est très rare dans le cas du lambi. Plus rare pour que pour les huîtres par exemple. Peut-être est-elle plus attentive mais il n’en reste pas moins qu’en appuyant sur le pavillon, il en ressort une perle, d’une bonne taille si l’on considère que les perles de lambi ne mesurent que quelques millimètres, car compressées dans un mollusque qui se déplace en sautant.
Une conque sur 10 000 voire 20 000
Kishna décrit comme des sortes de flammes dans la pierre qui sont les signes caractéristiques. En réalité, le carbonate de calcium qui se forme va s’organiser puis réfléchir la lumière d’une façon toute particulière. On appelle cet effet un aspect « porcelainé » qui se caractérise par des effets lumineux que l’on appelle des flammes. Il faudra maintenant l’expertiser afin d’en définir la valeur. Celle-ci va dépendre de la taille, du poids et du nombre de carats. Les prix varient de 250 euros jusqu’à 100 fois plus, selon l’intérêt de la pierre trouvée. Sachez également que des perles, il y en a de couleurs différentes selon l’endroit où elles se développent dans l’organisme de l’animal. Il y en a de couleur blanche à marron en passant par le rose, le rouge et même le doré. Pour en savoir plus sur les perles de lambi, ce site qui les dépeint comme les ultimes perles fines est une ressource très documentée.