Petit Récap : qui l’eût cru? S’installer à Marie-Galante et traiter de l’information locale ou des voisins de la Dominique, mène au monde. Si si, car en quelques mois, les articles, vidéos et autres résultats de nos productions ont permis de mettre une visibilité sur le travail de Foufougong et par conséquent sur Marie-Galante ou vice et versa, dans des médias avec lesquels on n’aurait même pas rêvé d’échanger.
NBC, les Etats-Unis, rien que ça
Dernier exemple en date, NBC News qui contacte Foufougong mercredi 15 mars pour demander l’autorisation d’utiliser une vidéo publiée sur Instagram un peu moins d’une semaine auparavant. Il s’agit d’une vidéo de sargasses sur le rivage de Saint-Louis à Marie-Galante, plus précisément la plage de Moustique. Tout ce littoral est habituellement épargné par les arrivages mais à la faveur d’un changement de vent passé en ouest, ce sont des plages paradisiaques qui ont servi de terrain d’atterrissage aux « sargassum », comme disent les Américains. Ce ne sont que quelques secondes d’images, il n’est pas stipulé qu’il s’agit de Marie-Galante mais ce sont des images de Foufougong comme c’est précisé dans les crédits. Et donc, c’est passé sur l’un des plus importants réseaux audiovisuels américains. Leur intérêt : montrer les radeaux de sargasses qui défilent dans cette partie de l’Atlantique et qui vont arriver sur les côtes de la Floride. Nous sommes un peu comme une raquette pour eux juste avant leurs côtes et ce qui échoue sur les nôtres est un indice de ce qui va arriver chez eux.
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TRINIDAD EXPRESS, couvrir le WCMF de la Dominique pour un média Trinidadien
Dans le Trinidad Express, on a signé un article entier sur le passage des artistes Trinidadiens, Kes et Patrice Roberts, sur le mouvementé festival de la Dominique (World Creole Music Festival). Mais oui, souvenez-vous, le festival a été quelque peu perturbé par l’épisode Burna Boy, l’artiste Nigérian, arrivé un jour en retard et qui a demandé à chambouler la scène du dernier soir afin de passer quand il le souhaitait. Patrice Roberts a dû descendre de scène pour laisser la place au Roi de l’AfroBeat dont le mauvais timing a complètement changé la configuration de cette soirée. Bref, on a écrit pour le Trinidad Express, c’est plus de 500 000 lecteurs sur ce « Bacchanale ».
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Nini dans Gala
Nini, c’est mon surnom et quand ma tante m’annonce qu’on parle de Foufougong dans le numéro de début d’année 2023 du magazine de presse people détenu par Prisma Media (Groupe Vivendi), j’ai évidemment encore en tête la rencontre avec les deux journalistes du titre quelques semaines auparavant. Toutefois, loin de moi l’idée d’imaginer qu’ils ont gardé cette photo improvisée, prise avec le téléphone de Guillaume, le photographe. Et pourtant, elle est bien là, dans Gala, dans le numéro du 30 décembre 2022, dans le décor beachy-cosy du Dantana à Capesterre. Moi qui n’aime pas les photos, je me retrouve à écouter les indications de Guillaume sur la direction dans laquelle regarder et en 1mn c’est plié. Dans l’article, il y a même une petite phrase sur le média local. Chapeau bas!
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Et sans oublier que le travail de Foufougong est toutes les semaines dans Nouvelles Semaine, notre NewsWeek local. Merci à eux de soutenir le travail. Et merci merci aux donateurs de Foufougong également.
Si on m’avait dit qu’en me réinstallant à Marie-Galante, cela m’aurait mené à ces rencontres ou ces collaborations…Comme quoi, ce n’est pas l’influence de l’entreprise de média pour laquelle on travaille, le budget que l’on injecte dans la communication, l’endroit d’où on a choisi de travailler, le fait d’être dans une métropole où « tout se passe », qui est déterminant. C’est le coeur avec lequel on fait les choses et ce qu’on construit comme ligne éditoriale. La leçon : continuer de mettre de la visibilité sur nos territoires avec le coeur et la rigueur et les choses arriveront sans même crier gare et sans même avoir à les déclencher.
Il y a surtout cette idée fixe qui me taraude depuis que j’étais adolescente à Marie-Galante et que même sans internet à l’époque, juste en observant le fonctionnement de l’île, je me suis vite rendue compte que nous faisons partie d’un ensemble où des intérêts convergent, s’entremêlent et qu’en terme d’informations, nous avons des sujets extraordinaires à portée de main, qui vont bien au-delà de ce qu’on peut penser. Il suffit de changer notre façon de percevoir les choses, de prendre de la hauteur et Marie-Galante en prendra également. Cela nous force à mettre notre contenu à niveau et à toujours chercher des façons originales de traiter l’actualité.